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Conseils quotidiens en cas de goutte
Conseils diététiques en cas de goutte
Calcul de l'IMC
Obésité et syndrome métabolique

 

Conseils à suivre : les règles hygiéno-diététiques

L'adaptation de son style de vie, et en particulier de certaines habitudes alimentaires, permet d’éviter les situations favorisant l’excès de fabrication d’acide urique.

Conseils quotidiens en cas de goutte

 

Pyramide alimentaire adaptée aux goutteux (d’après Choi HK modifié) 

Consommation des alcools/boissons

Consommation des alcools/boissons

 

Conseils diététiques en cas de goutte

Que faut-il éviter ou limiter ? Les ajustements sont très simples et peuvent se résumer en 5 points :

  • Supprimer la consommation bière avec ou sans alcool, les alcools forts et les sodas sucrés contenant du fructose (voir l'étiquetage)
  • Limiter la consommation de protéines animales et de quelques aliments riches en purines (cf ci-dessous)
  • Favoriser les laitages allégés : 250 ml à 500 ml (ou équivalent en produits laitiers ) de lait permettent de couvrir entre 10 et 20 % des besoins quotidiens en protéines [pour rappel les besoins en protéines1g par kg de poids et par jour]
  • Autoriser le café (y compris le décafféiné)
  • Favoriser la vitamine C.  Une prise de vitamine C (entre 500 et 2000 mg/j) diminue l’uricémie et a un effet cardiovaculaire bénéfique (attention, doit être évité en cas de lithiase oxalique)

 

Les aliments riches en protéines (en purines notamment d’origine animale) :

Il faut limiter les viandes rouges en fréquence (2 fois/ semaine), et en quantité (environ 100 à 120 g poids cuit par repas) d’une part parce qu’il a été démontré que leur consommation excessive est associée à un taux d’acide urique élevé, d’autre parce qu’elles sont la principale source de graisses saturées, conduisant à une insulino-résistance (réduisant l’excrétion rénale des urates) et à une dyslipidémie, source de maladie coronarienne et de diabète de type 2. ; enlever la peau des volailles, riche en purines.

Il faut ajuster la prise de poissons en prenant en compte les comorbidités cardio-vasculaires, et considérer l’apport en oméga 3 présent dans les poissons gras. Il serait donc difficile d’exclure la prise de poissons gras en considérant uniquement le risque d’accès goutteux. Il faut suivre les recommandations de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) Afin de s'assurer tous les bienfaits de la consommation de poissons et couvrir les besoins de la population en oméga 3 à longue chaine, tout en minimisant les risques de surexposition à certains contaminants, l'ANSES recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 et un poisson maigre (enlever la peau des poissons riche en purines)

Attention : Autant que la viande, le poisson est notamment une excellente source de protéines. Il compte aussi des matières grasses, en quantité variable selon l'espèce, qui sont des sources d'oméga 3. Parmi les poissons gras, certains contiennent davantage d'oméga 3 à longue chaine et sont donc particulièrement intéressants au plan nutritionnel. Les oméga 3 dits « à longue chaîne » (EPA, acide eicosapentaénoïque et DHA, acide docosahexaénoique) qui préviennent des maladies cardio-vasculaires et sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux.

 

Les poissons apportent également des minéraux comme le phosphore, et des oligoéléments, comme l'iode, le zinc, le cuivre, le sélénium et le fluor, mais aussi des vitamines A, D, E et certaines du groupe B indispensables à la santé.

La prise de légumes riches en purine (légumineuses, noix, épinards, champignons, chou-fleur) n’augmente pas le risque de goutte (les purines végétales ne se transforment pas en acide urique) ; en particulier les noix et les légumineuses (légumes secs, soja, arachide) sont d’excellente source de protéines, de fibres et de minéraux, à consommer 1 à 3 fois/j, avec un intérêt dans la prévention des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2.
 

Choi HK, Curr Opin Rheumatol 2010 ;22 :1665-72 ; Zgaga L et al., PLoS ONE 2012;7: e38123 ; Zhang Yet al., Ann Rheum Dis 2012;71: 1448–53 ; Kaneko K et al., Biol. Pharm. Bull 2014;37:709–21.


Facteurs diminuant le risque d’excès d’acide urique et de goutte


 

Calcul de l'IMC


L’Index de Masse Corporelle ou IMC (BMI des Anglo-Saxons, pour Body Mass Index) est calculé en divisant le poids (en kg) par la taille (en m) au carré.
Pour calculer votre IMC, vous pouvez aller sur plusieurs sites, entre autres celui-ci

  • inférieur à 18,5 : Insuffisance pondérale 
  • de 18,5 à 24,9 : Normal 
  • de 25 à 29,9 : Surpoids/surcharge pondérale
  • supérieur à 30 : Obésité

 

Obésité et syndrome métabolique

L’obésité et le syndrome métabolique sont liés à des dépôts graisseux, notamment dans la région abdominale (obésité androïde ou abdominale), de façon disproportionnée à la taille.
Selon l'International Diabetes Federation, le syndrome métabolique se définit par :
Tour de taille > 94 cm chez l’homme, > 80 cm chez la femme
et au moins deux des quatre critères suivants ou le traitement du ou des facteurs suivants :
- Triglycérides > 1,5 g/lHDL
- Cholestérol HDL < 0,4 g/l pour l’homme, < 0,5 g/l pour la femme
- Pression artérielle > 130/85 mmHg
- Glycémie à jeun > 1 g/l
Le syndrome métabolique multiplie par 2 à 3 fois le risque cardiovasculaire et par 4 à 6 fois le risque de survenue d’un diabète sucré qui lui-même aggrave le risque cardiovasculaire. Il est souvent présent chez des patients goutteux (environ 50% des patients gouteux).

 

 

BROCHURE PATIENT : La goutte & son traitement

Conseils & recettes de cuisine, spécialement conçue par une diététitienne et un rhumatologue pour les personnes souffrant de la goutte.
A télécharger ici

 

Fiche conseils

A télécharger ici  

 

Dernière mise jour le 09/05/2017
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